dimanche 2 novembre 2014

[Critique] John Wick: Le grand retour de Keanus Reeves.


John Wick sort de nulles parts, vraiment, deux réalisateur inconnue (David Leitch et Chad Stahelski), anciennement cascadeur, qui attaquent un film d'action avec un budget misérable emportant avec lui un casting quatre étoile comprenant en tête d'affiche, Keanus Reeves dans le rôle phare. Si les inquiétudes sont de mise, l'espérance l'est aussi. Ce John Wick ne serait pas le tant attendus retour du grand Reeves ?


En tout cas, c'est ce que semblent promettre les premières minutes, presque gracieuses, relatant la mort de la femme du personnage éponyme, vient ensuite le protagoniste lui-même, dont la construction est plutôt simple mais efficace, le bougre, achevé, au bout du rouleau, trouve l'affection dans un chien, et le bonheur dans sa voiture, ou il y joue avec la mort, de très prés. Malgré leurs carrières inexistantes, les deux compères savent s'y faire.


La mise en scène est léchée, le cadrage est millimétré, tout comme chaque mouvement de caméra, le format laisse place à de très grands environnements, même si les plans serrés ne sont pas laissés de côté, visuellement, les réalisateurs jongles entre couleurs froides bleutées lors des passages à vide du rôle-titre, couleur chaude feutrée orangée pour les rares moments d'amusement et enfin explosion de couleurs chatoyantes à la Mickaël Mann (ou à la John Who) pour les scènes d'action purement jouissive, entre acharnements de violence à la Kick-Ass (pour citer une référence de la même époque) et Gunfight parfaitement orchestré.

Le récit est on ne peut plus simple, même parfois linéaire, trop peut être, heureusement la construction du scénario est habile, iconisation parfaites et sens du rythme sont les deux point fort les plus visibles, car malgré 110 minutes de film comprenant évidement divers dialogues et scènes de transition, l'ennuie ne pointe jamais sont nez, vient ensuite le seconde dégrées, ici très présent, mais presque en sous-lectures, le métrage prend presque constamment du recul par rapport à lui-même, que se soit par d'habiles Running Gag, ou les personnages eu même qui irons jusqu'à rires de leurs propres situations. Bien joué. Sauf que, quelque défaut plutôt gênant vienne s'incruster de manières inopinées, à savoir les personnages agaçants, inutiles en dehors de leurs rôles scénaristiques en plus de ça bourrer de cliché plutôt malvenu.
Esthétiquement, ça se pose la.


Les acteurs sont eux plutôt bon, Keanus Reeves donne le meilleur de lui-même, avec beaucoup du sucée, Michael Nyqvist apporte une certaine profondeur à son personnage, William Dafoe fait ce qu'il fait depuis fort longtemps ( jonglé entre sur-jeux et sobriété, il le fait bien)Alfie Allen, lui, par contre, donne clairement dans le sur-jeu, ce qui rend son personnage plutôt navrant (voir carrément agacent).

"Le récit est on ne peut plus simple, même parfois linéaire, trop peut être, heureusement la construction du scénario est habile, iconisation parfaites et sens du rythme sont les deux point fort les plus visibles."
La musique est une des bonnes surprises du film, entre rocks bien tachant et musique électronique, certes simple mais bougrement efficace, elle accompagne d'ailleurs parfaitement les nombreux coupure de tons qui parsèment le film.

John Wick se trouve être un peu bancal quand il s'agit d'abordé sont scénario, il manque de profondeur et les fils blancs sont visibles à des kilomètres, heureusement une construction astucieuse et une humour auto-dérisoires viennent combler les troue, vienne ensuite les scènes d'action, indéniable qualité de ce défouloir régressive complétement assumé qui en quelque coup bien placé vient assommez l'incompréhensible sucée de "The Equalizer" qui malgré leur troublante ressemblance ne sont pas du tout du même acabit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire