mardi 30 décembre 2014

Les meilleurs films de l'année 2014.


Pour conclure cette année charger en incontournable, chef d'œuvre, mais aussi bouse infâme, voici un classement des meilleurs films de l'année 2014.




Le meilleur film.

Que dire sinon Blue Ruin ? Surement une des œuvres les plus percutantes (autant dans le fond que dans la forme) de ses dix prochaines années. Poétique, puissante, magnifiquement écrite, à la fois simple dans la construction et complexe dans là sous-lecture. Poétique, puissante, magnifiquement écrite, à la fois simple dans la construction et complexe dans là sous-lecture. Jérémie Saulnier se tarde d'être une des futures références du cinéma contemporain.

Les autres immanquables.

Under the Skin, pour rester dans expérimental. Sans doute un des nouveaux fers de lance du cinéma contemplatif, entre trip visuel digne d'un Jodorowsky et recherche d'humanité, s'il est difficile de forcement comprendre les intentions du réalisateur, personne ne peu dire être resté de marbre sur cette singulière œuvre de science-fiction déjà culte.

Voilà un film qui fait furieusement penser aux meilleurs de l'année, mais sous un angle moins tendu et plus fantasque. Black Coal, thriller noir abstrait dont les ambitions, autant scénaristiques que visuel sont tout autre. Parsemé de fulgurance dramatique, et absurde. Peut-être trop abscons, mais aussi emplie d'une noirceur sans égal.

Traumatisant et implacable, voici les deux mots d'ordre de la surprise monumental que fut Mister Babadook, qui se révèle être le meilleur film d'épouvante depuis Conjuring. Mais non-content d'être absolument terrifiant, Babadook est aussi une œuvre profonde et sincère sur les relations mère-fils et sur le deuil. En plus d'être plastiquement irréprochable.

The Raid 2. On n'en attendait pas plus. D'une brutalité et d'une précision rare, si quelque point du récit viennent noircir le tableau, la force et l'inventivité de l'action suffit largement pour considérer cette suite comme l'un des meilleurs films d'action de ces dernières années.


Spike Jonze est connue pour son style poétique, profond et d'une douceur extrême. Her n'échappe pas à la règle. Puissant sur la forme et innovant sur le fond. Her se déguste comme une œuvre sensitive qui ne peut laisser de glace. Subtil, aigre-doux, ni obscure ni simpliste. Her est un chef d'œuvre. Sans aucun doute.

Fincher... Que dire de plus ? Tordus, jubilatoires, maîtriser de bout en bout, voilà comment on pourrait d'écrire Gone Girl. Fort d'une interprétation quasi-parfaite, d'un style acérer et d'une satire profonde, à la fois amère et hilarante. Gone Girl est bien un des meilleurs Fincher.

Enemy, le nouveau Villeneuve est bien singulier. Entre "Le locataire" et "Mullohande Drive". Enemy perturbe et dérange. Complexe et obscure, âpre et glacial, non ce film n'est clairement pas facile d'accès. Abscons autant dans le fond que dans la forme. Enemy est un véritable labyrinthe tortueux et profond.

Night Call, voilà un deuxième très bon films pour Jake Gyllenhall. Qui épate toujours pour son interprétation changeante et subtile. Ici, on parle de violence, de sensationnalisme, du monde du travail, de l'individualisme. Bref, une critique amère des médias américains. Génial pour un premier film.

Les autres perles.

Interstellar, Nolan réalise un film écrit pour Spielberg. Ce qui entraine qu'elle que souci narratif. Mais aussi une profondeur inespérée et un sens de l'émotion rares. Un bon représentant du genre de l'Hard Fiction.

John Wick, enfin un film d'action à la hauteur de son interprète. Keanus Reeves. Une explosion de violence, certes débile, mais aussi jubilatoire qu'un Expandable.

X-men: Day of Futur Past, intelligents et ingénieux, ce nouveau représentant des X-men ne manque pas de qualité, dont ça réalisation. Mais aussi de défaut. Dont ça cohérence.

The Grand Hotel Budapest, en soit, ce nouveau Wes Anderson est irréprochable. Et ne manque pas de charmes. Peut-être un peu trop parfait.

Le retour de Luc Besson. Et de la polémique. Si Lucy est bien trop inspirée, bien trop cours et bien trop linéaire. C'est aussi une des fables d'anticipations les plus jouissifs déjà vue.

Magic in the Moonlight. Bien réaliser, bien interprété. Court, simple et beaux. Mais on est devants un Woody Allen. Est-ce suffisant ? On a du mal à y croire.

Sin City 2: j'ai tué pour elle. Papy fait de la résistance. Pour une époque révolue. Reste un régal de mise en scène et de personnage haut en couleur.

Le film le plus attendus pour l'an prochain ?



 toujours plus fou. Toujours plus beau. Toujours plus profonds. Toujours Mieux. Quentin Dupieux.

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