jeudi 3 juillet 2014

Sunschin. L'odyssée poétique et novatrice.

  Danny boyle est le parfait exemple du réalisateur qui fait la jonction entre films de divertissement comme Trance ou 127 heures et film d'auteur comme Slumdog millionnaire ou justement Sunschin. 
 Sunschin n'est pas le film le plus populaire, mais à mon sens, c'est sont meilleur, tout et là pour donner lieu à un excellent film de SF se glissant près des plus grand, à commencer par la photographie. Mais parlons en premier abord du spitch.
  Dans un futur imprécis mais lointain, le soleil touche à sa fin, il est donc du devoir de l'humanité de relancer la machine en envoyant Icarus I, un vaisseau dont le but est de crée un soleil à l'intérieur du soleil à l'aide d'une bombe surpuissante, or celui-ci n'atteint jamais ça destination... Sept ans, plus tard, est envoyer Icarus II charger du même devoir, seulement Icarus II reçois un appel à l'aide d'Icarus I...
 Et ce scénario aux allures simpliste relève bien des surprises dont je ne parlerais pas, car le but est ici de vous conseiller ce film trop peu connu.
  La première chose qui marque, c'est l'ambiance fortement travaillée, à commencer par le visuel, le film s'ouvre sur un homme prenant un bain de lumière.

 C'est beau et très symbolique, rien à redire, d'ailleurs le soleil apparait plus géant et dangereux que jamais.
La musique, quant à elle, est composée par John Murphy (Kick-Ass, 28 jours plus tard ou Snatch). Elle est géniale, dans des tons très spatiaux, elle communique une impression flottante, parfois de solitudes ou de grandeur, passant du son planant d'un synthé au son doux et mélancolique d'une guitare électrique, en parfait accord avec les attentions du réalisateur, en quelque mot : poétique.  http://www.youtube.com/watch?v=mu8joXAF4qg&feature=share&list=PL622773FC1E8ADBD9&index=19


Passons aux plus gros avantages du film, sa mise en scène, le montage est tantôt lent accompagnant parfaitement la dérive d'Icarus II tantôt très rythmé presque hystérique lors des grands moments de tension. D'ailleurs le tout est sublimé par des transitions très classieuses. Les jeux de lumière sont certe tape à l'œil, mais tout de même visuellement très beau, on côtoie du bleu avec du rouge ou du vert avec du bleu.

Lors du dernier acte, le film est traversé par une ambiance dramatique et oppressante au possible, chaque plan, chaque rebondissement et chaque scène communiquent cette impression, d'abord par la musique de plus en plus lancinante, en passant par les lumières plus sombres, plus terne ou encore les visages en image subliminale (environ une seconde) des passages d'Icarus I.

Le film se finit sur une conclusion à la fois sombre et belle, comme si pour le bien de tous, il implique que de grands hommes se sacrifient pour une cause pas moins grande.
                                                   

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